Cours transversal
Une expérience novatrice d'enseignement de l'histoire
Le cours transversal fait partie intégrante du cursus de master de la FLSH, pilier sciences historiques, de l’université de Neuchâtel. Il propose une approche des problèmes des sciences historiques fortement axée sur l’interdisciplinarité et la méthodologie et vise, sur la base de cas empiriques, à apprendre aux étudiant-e-s comment construire un objet de recherche, définir une problématique et acquérir les outils nécessaires à une réflexion critique sur leur propre pratique scientifique. Le cours est organisé autour d’une question centrale qui permet aux trois disciplines associées – histoire, histoire de l’art, archéologie – d’apporter des perspectives disciplinaires et de les croiser dans l’esprit de l’interdisciplinarité.
Ce cours annuel se déroule en deux temps (transversal I + II). La première partie est consacrée à la compréhension de l’objet à travers des approches diversifiées. Coordonnées par une professeure/un professeur, les séances sont assumées par des conférencières et conférenciers invités. A ces séances thématiques viennent s’ajouter des exercices de lecture en commun. La seconde partie amène à l’application des connaissances et de la compréhension. Elle encourage les étudiantes et étudiants à construire et à présenter, de préférence en tandem interdisciplinaire, leur propre réflexion sur un objet choisi en relation avec le thème du cours. Un dossier écrit, issu du travail collectif, est à rendre à la suite de l’exposé, prenant en compte les remarques et les commentaires qui lui sont adressés pendant la discussion. Pour encadrer cet exercice, des responsables (« coach ») des trois disciplines sont à disposition, qui vont ensuite évaluer – en lecture croisée – les dossiers. Afin de favoriser la mobilité des étudiants (ERASMUS ou autres), des solutions individuelles peuvent être envisagées
Le cours se veut un espace de liberté académique. Il est au cœur de l’expérience interdisciplinaire des sciences historiques au niveau master, et il est le lieu de rencontre intellectuelle des chercheuses et chercheurs en sciences historiques.
Thèmes
- XVI - Le vie des morts (2019-2020)
- L'invention des origines (2018-2019)
- XV - Massacres (2017-2018)
- XIV - Cultures, techniques et usages du temps (annuel, 2016-2017)
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XII/XIII - L'animal dans l'histoire (2015-2016, annuel)
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XI - Qu'est-ce qu'un événement en histoire ? (printemps 2015)
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X - Inventer ses sources (automne 2014)
Le programme est en cours d'élaboration. Informations à venir.
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IX - Ce que le genre fait à l'histoire (printemps 2014)
IX - Ce que le genre fait à l'histoire : Gender studies
et nouvelles méthodologies -
VIII - Histoire comparée (automne 2013)
VIII - Histoire comparée, histoire croisée, histoire connectée :
état des lieux et enjeuxAfin de marquer l'ouverture du Master en histoire comparée de l'Institut d'histoire, le cours transversal du semestre d’automne 2013 sera consacré aux questionnements que soulève l’usage du comparatisme. Il aura pour but de faire découvrir aux étudiant-e-s les nouveaux objets et les nouvelles thématiques que se donnent aujourd’hui les historiens en comparant les périodes (de l’Antiquité à l’histoire du temps présent), les sociétés (y compris non européennes), les méthodes (histoire culturelle, histoire des entreprises, anthropologie historique, archéologie…). Ce sera l’occasion de revenir sur les défis de l’histoire comparée, de rendre attentif aux chausse-trappes qui risqueraient de rendre l’effort inopérant et surtout de montrer comment l’approche comparée peut être un précieux outil pour débanaliser le banal, remettre en question des évidences et parvenir ainsi à une approche plus objective de nos propres sujets de recherches. Les premières séances du cours seront consacrées à l’étude collective de textes fondamentaux pour la compréhension de l’approche comparatiste, ce qui permettra de resituer cette méthode dans l’historiographie. Le cours réunira ensuite des intervenants de l’Institut d’histoire et des conférenciers invités, qui feront découvrir aux étudiant-e-s comment et avec quels outils théoriques et méthodologiques construire, pour reprendre la formule de Marcel Détienne, des « comparables ».
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VII - Histoire et images (printemps 2013)
VII - Histoire et images
Ces dernières années, l’image est devenue non seulement une source à part entière, à la base de nombreux travaux historiques, mais aussi un objet de réflexion théorique et méthodologique comme en témoignent, par exemple, les innombrables publications sur un iconic turn en histoire. Pourtant, l’image reste souvent mal comprise, son « usage historien » représente un constant défi, comme si un certain malaise persistait dans l’utilisation de cet « objet » que l’on ne peut lire comme un texte et qui semble se dérober en mille déclinaisons. Peinture, gravure, dessin, sculpture, bas-relief, médaille, vitrail, affiche mais aussi photographie, film, bientôt clichés Instagram et Facebook, tout semble devenir image.
Le cours transversal VII « Histoires et images » entend revenir sur les enjeux de l’« usage historien des images » avec ce qui fait son originalité : une approche critique, interdisciplinaire et autant théorique qu’empirique des problèmes historiques , qui ce semestre montrera aux étudiants comment l’historien travaille, très concrètement, avec les images et comment celles-ci peuvent en retour influencer sa manière de faire de l’histoire. Plutôt que de présenter l’état de l’historiographie sur le sujet, et de courir ainsi le risque d’un retour à de peu fructueuses listes de positions théoriques, le cours sera articulé sur des cas précis, les conférenciers présentant la façon dont ils sont confrontés à l’image dans leur propre pratique. Suivant un principe cher au cours transversal, c’est donc le modus operandi de la recherche et non les résultats qui seront au cœur de la réflexion.
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VI - Le corps dans l'histoire (automne 2012)
VI - Le corps dans l'histoire
Depuis quelques années, le corps envahit l’histoire. Histoires de la beauté, histoires du sport, histoire de l’obésité, histoire de la masculinité ou encore histoire du corps des jeunes filles, pour ne citer que quelques sujets récents, se multiplient. Avec des intentions très dissemblables, des réussites plus ou moins grandes aussi, elles introduisent dans l’écriture de l’histoire des préoccupations nouvelles, qui empruntent ici aux gender studies, là aux travaux sur les politiques de santé publiques, là encore à l’ergonomie et aux réflexions sur les gestes du travail ou du sport. Ce renouveau éditorial et scientifique, qui doit tant aux transformations du monde social mais aussi à l’interdisciplinarité croissante, se traduit pourtant encore assez peu dans l’enseignement, à l’exception d’initiatives isolées et qui ne génèrent pas vraiment de matériau pédagogique spécifique mis à la disposition des chercheurs et des étudiants.
Le cours transversal VI (semestre d’automne 2012) s’inscrit dans ce contexte de renouvellement théorique manifeste et de besoins pédagogiques insatisfaits. Il a donc pour ambition non seulement de mettre en place un enseignement sur l’histoire du corps et de ses usages original, interdisciplinaire, transpériodes, intégrant tous les membres de l’Institut d’histoire, mais aussi de nouer des relations étroites avec d’autres enseignants et chercheurs en convoquant, au chevet du corps et du corps dans l’histoire, d’autres spécialistes, d’autres disciplines, que les sciences historiques et sociales n’ont pas toujours pour habitude de fréquenter : médecine et historiens de la médecine, physiothérapeutes, sportifs et plus généralement ceux dont le corps est le métier.
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V - Historicisation des concepts historiques (printemps 2012)
V - Historicisation des concepts historiques
Le cours du semestre de printemps 2012 sera consacré aux questions soulevées par l’utilisation des concepts historiques, ces termes qui nous semblent souvent évidents alors qu’ils sont eux-mêmes le produit d’une histoire. Ce choix vise à sensibiliser les étudiant-e-s de master à l’usage des concepts historiques dans leur propre travail scientifique et à leur permettre d’acquérir les bases théoriques et pratiques d’une histoire croisée de ces concepts et de leurs usages. Le cours participe d’une double volonté de réflexivité critique sur le langage des sciences humaines et sociales et d’objectivation des usages, savants ou ordinaires, des termes et des concepts qui en sont les outils privilégiés. Les participant-e-s seront invités à se servir de l’outil comparatif afin de déconstruire l’illusion d’un sens univoque et allant de soi des mots, outil qui peut se décliner de trois façons : 1) la distinction entre univers savants et non-savants, 2) les espaces linguistiques et 3) la variété des champs disciplinaires. Cette perspective permettra de comprendre comment les concepts et leurs usages se déplacent, se transforment et se fixent, façonnant ainsi notre manière de penser et de dire l’histoire.
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IV - Histoire et fiction (automne 2011)
IV - Histoire et fiction
Entre histoire et fiction, la frontière est souvent plus ténue qu’il n’y paraît : l’une et l’autre s’incarnent dans le texte et la narration, qui donne sens aux éléments du récit. Ce sont des règles fines – structure, présence d’un appareil critique – qui identifient la manière dont le texte doit être lu et c’est précisément lorsque ces règles sont transgressées que le texte risque de perdre sa légitimité et de ne plus être reconnu comme ce qu’il aspire à être. Tant le récit de fiction que la recherche historique ne peuvent cependant guère exister en dehors d’un texte plus ou moins linéaire, déroulant aux yeux des lecteurs ce qu’on appelle dans les deux cas une intrigue.
Le cours transversal Histoire et fiction propose de se pencher sur les enjeux complexes des rapports entre histoire et fiction au sein de divers médias – textes, cinéma, photographie, peinture, bande dessinée, etc. Formes de narration, allers-retours entre histoire et fiction, adaptation de faits historiques en littérature et au cinéma, distinction entre vraisemblance et véracité, production de fictions par les acteurs historiques (récits de vie, autofiction) sont autant de questions qui seront traitées au cours du semestre. Dans la suite du cours transversal III Histoire et sciences sociales, on privilégiera les cas d’études, afin de montrer comment les historiens et des chercheurs d’autres disciplines se confrontent à ces questions dans leurs travaux. -
III - Histoire et sciences sociales (printemps 2011)
III - Histoire et sciences sociales
Nouvelles perspectives (micro-histoire ou world history, transcultural studies et comparatisme), nouvelles problématiques (gender studies, post-colonial studies, linguistic ou visual turn), nouveaux objets (par exemple le corps, le sport ou le tourisme, la violence, les sciences ou l’érudition) amènent les historiens à se confronter toujours davantage aux sciences sociales et à de nouvelles manières de formuler les questions, de construire les enquêtes, de documenter et d’écrire, qui sont celles de la sociologie, de l’anthropologie, de l’ethnologie ou encore de la philosophie.
Le but du cours Histoire et sciences sociales était d’interroger les relations souvent étroites entre histoire et sciences sociales dans le métier d’historien. Plutôt qu’un catalogue d’auteurs et d’ouvrages, qui risquait de tomber dans le piège d’une liste d’apparence téléologique de textes canoniques, le cours espérait montrer comment se construit la réflexion historique dans un dialogue critique avec les sciences sociales, en partant de l’expérience pratique de chercheurs confrontés aux défis de l’interdisciplinarité. La confrontation de points de vue, d’approches méthodologiques et d’objets d’étude souvent très éloignés devait permettre la réflexion sur la manière dont l’historien emprunte des outils nouveaux et les transforme afin de les intégrer à sa propre pratique scientifique.
Le cours a permis aux étudiants de se forger un regard critique sur les sciences sociales et de se préparer à un usage des concepts et méthodes issus de ces disciplines dépassant le simple emprunt plus ou moins arbitraire au profit d’une véritable réflexion, fondée sur des recherches empiriques, autour de la rencontre entre histoire et sciences sociales. -
II - La mondialisation (automne 2010)
II - La mondialisation
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I - Histoire et émotions (printemps 2010)
I - Histoire et émotions
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Mercredi 10-12
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