Communiqué
Le droit international de l’environnement honoré par le Prix Nexans 2020
16 décembre 2020
Valérie Wyssbrod, docteure en droit et chargée d’enseignement à l’Université de Neuchâtel, est la nouvelle lauréate du Prix Nexans. Cette distinction, dotée d’un montant de 10'000 CHF, est la plus haute accordée à des personnes issues de l’alma mater neuchâteloise. Cette année, elle récompense cette jeune chercheuse pour l’excellence de ses travaux, son parcours exemplaire et ses qualités humaines et pédagogiques. La cérémonie de remise du prix aura lieu au printemps prochain en raison de la situation sanitaire.
C’est à Bienne que Valérie Wyssbrod a grandi et passé sa maturité. Elle a poursuivi ensuite ses études dans les universités de Neuchâtel, Heidelberg (Allemagne), et Newcastle (Australie). Elle a obtenu deux masters, un premier en sciences humaines et sociales (2005), un second en droit (2009). Elle a travaillé ensuite comme assistante-doctorante à la Chaire de droit de l’innovation et à l’Institut du Droit de la Santé de l’Université de Neuchâtel et a réalisé deux séjours de recherche dans les Universités de Colombie-Britannique (UBC) à Vancouver et à l’Université Queen Mary à Londres (QMUL) grâce à un financement du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS).
En 2017, elle a obtenu un doctorat en droit sous la direction du Professeur Daniel Kraus, avec la plus haute mention pour sa thèse sur l’exploitation des ressources génétiques marines hors juridiction nationale. Ce travail a porté sur le cadre légal international relatif à l’utilisation de ressources vivantes prélevées en haute mer et sur les grands fonds marins pour le développement de différents produits comme des médicaments, des cosmétiques ou encore des additifs alimentaires ou des dépolluants. Cette thématique est aujourd’hui au centre des discussions à l’ONU.
Valérie Wyssbrod continue ses recherches sur les aires protégées et le développement durable à l’Université de Stockholm (2018-2019) avec le soutien du FNS. Depuis 2020, elle est chargée d’enseignement à l’Université de Neuchâtel ainsi que chercheuse invitée à l’Université de Lausanne et travaille sur le droit international de l’environnement, le droit des biotechnologies et le droit de la mer. Elle mène actuellement des recherches sur la conservation de la biodiversité et la gouvernance internationale.
Cette scientifique a publié dans plusieurs revues et ouvrages scientifiques reconnus internationalement et présenté ses recherches dans des conférences internationales.
À partir du semestre de printemps 2021, elle enseignera aux étudiant-e-s de la Faculté des sciences et de la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel une nouvelle branche intitulée «Introduction to the law of biodiversity conservation» permettant ainsi aux étudiant-e-s d’acquérir des connaissances dans ce domaine particulièrement important et relativement nouveau.
Prix Nexans
Institué en 1979 afin de commémorer le centenaire de la création de l’industrie des câbles électriques à Cortaillod, le Fonds culturel Nexans Suisse SA accorde chaque année un prix doté d’un montant de 10'000 francs à un-e ou deux chercheur-euses de l’UniNE.
Remise du prix Nexans
Le 10 juin 2021 à 17h30 se tiendra la cérémonie de remise du prix Nexans 2020 à Valérie Wyssbrod, pour la globalité de son travail consacré au droit de l’environnement.
La cérémonie est précédée, à 15h30, d’un colloque scientifique : "La gouvernance internationale de l’environnement, un enjeu pour l’avenir", en présence notamment d’Astrid Epiney, professeure de droit européen et rectrice de l’Université de Fribourg.
Les conférences ainsi que la cérémonie peuvent être suivis en visioconférence.
Programme et lien de connexion :
www.unine.ch/droit
Contact :
Valérie Wyssbrod
valerie.wyssbrod@unine.ch
Coordonnées de contact complètes dans le communiqué au format pdf
En savoir plus :
L’exploitation des ressources génétiques marines issues d’espaces situés hors des zones de juridiction nationale des États. Enjeux et perspectives entre droit des brevets, droit de la mer et droit de l’environnement.
Ma thèse en 180 secondes