Mobilité
Etre mobile semble aujourd'hui incontournable à tout parcours académique.
Une exigence, parfois formelle, parfois informelle, implique que les trajectoires professorales doivent de plus en plus inclure au minimum une période dans une autre institution. Celle-ci succède généralement à la thèse et donne lieu à une recherche post-doctorale. En sciences humaines et sociales, ce séjour de recherche prolongé à l'étranger peut aussi se faire à un stade très avancé du doctorat.
Outre l'accès à des données et à des outils de recherche spécifiques, les arguments en faveur de la mobilité géographique mettent en avant l'expérience acquise et l'ouverture de nouveaux horizons offerts, tants scientifiques, professionnels que personnels.
Les nouveaux contacts créés lors d'une expérience à l'étranger ou dans une autre institution sont considérés comme une pièce maîtresse dans la constitution du réseau des chercheur-e-s et il est important de les inscrire dans des collaborations, des nouveaux projets de recherche et/ou des publications.
Les expériences de mobilité peuvent être acquises:
- durant les études
- durant le doctorat
- après le doctorat
- en tant que professeur-e
Et prendre différentes formes:
- quelques semaines
- quelques mois
- 1 à 2 ans
- migration
Mais encore:
- inviter des personnes de l’étranger
- mobilité « professionnelle »: passage dans le privé, etc.
- mise sur pied de projets collaboratifs
- constituer une « mobilité virtuelle »