Sciences citoyennes et recherche collaborative
Dès ses débuts, avec des précurseurs comme K. Lewin ou L. Vygotski, la psychologie s’est investie dans la transformation sociale. Nous poursuivons modestement cette tradition en privilégiant une recherche participative et collaborative, dans laquelle les thématiques, les méthodologies, les analyses et la diffusion des résultats sont co-construites avec les acteurs et actrices sociaux. Nous travaillons ainsi parfois sur des questions qui nous sont soumises par ces dernier-e-s, en créant des dispositifs de recherche dans lesquels les professionnel-le-s sont activement impliqué-e-s. Cette recherche collaborative en psychologie contribue ainsi à deux mouvements : les démarches d’innovation sociale, dans lesquelles les sciences humaines et sociales contribuent au développement de la société ; et l’appel à une « démocratisation de la science ». Sur ce dernier point, les projets de sciences citoyennes sont particulièrement remarquables, en ce qu’ils associent étroitement les chercheur-se-s amateur-trice-s et professionnel-e-s dans la poursuite de projets scientifiques. Nous nous intéressons en particulier à ces projets de sciences citoyennes à travers leurs effets en termes d’apprentissage et de développement chez les participant-e-s, les collectifs de bénévoles, ou les équipes scientifiques impliquées.
